C'est sans doute la meilleure opération qui pourrait se produire pour Free Mobile : l'accès à une partie du réseau d'antennes de Bouygues ainsi qu'à certaines fréquences 800 MHz pour la 4G auquel l'opérateur n'avait pu prétendre par le passé si Bouygues venait à racheter SFR.

Maxime Lombardini  Maxime Lombardini, Directeur d'Iliad a ainsi partagé son avis sur la situation chez BFM Business : " Le monde des affaires, c'est autre chose que l'histoire que racontent les journalistes. Quand on arrive au point de rencontre, on se parle et on regarde ce qui est faisable."

"Il y a une dimension fréquence en or dans l'accord. On a toutes les fréquences qu'il nous faut pour que Free soit autonome durablement."

A ce sujet, le président indique que Free pourrait ainsi se vouloir parfaitement autonome en 4G d'ici à deux ans, le temps que l'accord arrive à son terme et que les fréquences soient libérées et exploitables par Free Mobile.

Gros sujet de débat dans la reprise des actifs de SFR : l'emploi. La encore, Free a réponse a tout et annonce que la situation ne serait pas synonyme de chômage, mais au contraire plutôt d'embauche :

"Exploiter un réseau de 17 000 antennes, ça demande plus de monde que d'exploiter 3000 antennes."

En bref, l'avenir s'annonce radieux pour Free Mobile qui sortira vainqueur de ce bouleversement, sans avoir participé directement au rachat de SFR : " Vous aviez un Free, vous aurez un SuperFree. Vous avez un acteur qui a tout pour être autonome et agressif commercialement durablement."

Pas de hausse des prix à prévoir non plus du côté de Free donc... même si la méfiance reste de mise tant chez les consommateurs que les associations et jusqu'au gouvernement.

" Je ne pense pas que Xavier Niel, à 46 ans, va devenir un tenant du monopole... C'est juste inimaginable de rester à 12 ou 13 millions d'abonnés et s'embourgeoiser. Si les négociations arrivaient à terme, Free Mobile viserait 15, 20, 25 millions d'abonnés."

Source : BFM TV