Fujitsu présente ses futurs processeurs SPARC64 VI+ pour serveurs.



Actualité fournie dans le monde des serveurs ces derniers jours: Intel bat --légèrement-- en retraite et révise ses gammes Xeon et Itanium, Sun Microsystems présente son "Niagara" et ses huits coeurs, et Fujitsu, partenaire de Sun autour des architectures SPARC64 VI, présente la future génération de ces puces ultra-performantes, la VI+.

Gravés en 65 nanomètres, soit la plus grande finesse de détail actuellement disponible en ce domaine, ces processeurs à quatre unités de calcul (cores) cadencées à 2,7GHz chacune demeurent relativement imposants, avec leur 460 millimètres carrés.

Ils s'insèrent directement dans la lignée des APL (Advanced Processor Line) imaginée conjointement par Fujitsu et Sun, autour d'architectures SPARC en 64-bit.

Dénommée "Jupiter", cette nouvelle famille de processeurs arrivera en 2008, mais offrira une rétro-compatibilité bienvenue avec ses prédécesseurs, les SPARC64 VI "Olympus", qui entament en ce moment leur commercialisation, avec un an de retard; voilà qui devrait faciliter, le moment venu, la migration, et rassurer les clients inquiets.

Comme son aîné, le SPARC64 VI+ disposera de quatre coeurs, capable chacun d'effectuer deux séquences d'instructions (threads) simultanément (un seul thread par coeur pour le SPARC VI); il intègrera une technologie dont Fujitsu s'enorgueillit particulièrement, le VMT, pour Vertical MultiThreading, qui autorisera l'envoi d'une requête identique par le second thread quand le premier rencontre un goulet d'étranglement. Selon le fabricant nippon, le VMT permettrait des gains en performances voisins de 20% par rapport à un dispositif conventionnel.

Le SPARC64 VI+ "Jupiter" consommera à peu de chose près autant que son prédécesseur, pourtant plus petit ("seulement" 423 millimètres carrés), soit aux environs de 120 watts, alors qu'il peut exécuter deux fois plus de séquences d'instructions en simultané. Cette exigence faisait partie du cahier des charges du VI+, sachant qu'il serait amené à se substituer à son aîné sur des machines un peu anciennes.



Source : CNET News