En Corée du Sud, un groupe de 527 acheteurs de Galaxy Note 7 s'est rassemblé autour du cabinet d'avocats Harvest Law dans le cadre d'un recours collectif. La plainte a été déposée le 24 octobre dernier, chaque plaignant demandant une indemnisation de 500 000 wons au titre des dommages et intérêts (403 euros). Il est question d'indemniser non seulement la perte de temps liée à la procédure de rappel, mais également de sanctionner la prise de risque face à un terminal capable de s'embraser à tout instant.

Selon le cabinet d'avocats en charge du dossier, plus de 100 personnes s'ajoutent à la plainte chaque jour. Une class action similaire a été lancée aux USA le 16 octobre dernier dans le New Jersey.

Galaxy Note 7 explosion

En France, aucun dossier de ce type n'est encore à l'ordre du jour, peu de terminaux ont été écoulés dans l'hexagone, malgré tout l'UFC Que Choisir a lancé un appel à témoignages dans le but d'envisager se lancer dans une procédure en recours collectif. On peut ainsi lire sur le site de l'association : "Le fiasco industriel du Samsung Galaxy Note 7, dont des dizaines de modèles dans le monde ont vu leur batterie exploser, est inédit. Le fabricant rappelle tous les modèles en circulation. Si vous avez acheté ce smartphone, vous êtes concerné. Votre expérience nous intéresse"

L'UFC QC ajoute que "Les consommateurs concernés, qui sont des centaines à nous avoir envoyé leur témoignage, ne condamnent pas l’accident industriel. Mais la mauvaise gestion de la crise fait monter la tension. Absence d’informations ou interlocuteurs mal renseignés, consignes contradictoires, préjudice totalement ignoré… Les motifs de mécontentement sont nombreux".

Plus que des indemnités pécuniaires, c'est le capital confiance de Samsung qui est écorché et la marque pourrait avoir beaucoup de mal à se remettre de ce fiasco.