Nous vous en parlions déjà en mars et en juillet 2007, mais la rumeur enfle de plus en plus actuellement, signe qu'une annonce officielle pourrait être faite prochainement, ou pas !

Pour rappel, Google aurait dans ses cartons un projet de stockage distant à la capacité quasi-illimitée, une sorte de disque dur virtuel, que certains avaient pris l'habitude d'appeler GDrive.

En effet, l'idée de stocker des données sur un serveur distant au lieu d'un disque dur local n'est pas nouvelle, et peu à peu, les réticences tombent. Certes, les entreprises font encore la moue, elles qui doivent déjà faire face à d'innombrables tentatives de piratage en leur propre sein. Conscients des craintes de leurs futurs clients, les fournisseurs de ces services travaillent d'arrache-pied afin de sécuriser à la fois leurs propositions et ceux qui vont les utiliser. Google s'inscrit dans cette ligne, avec son GDrive, qui pourrait, qui sait, porter un autre nom.


Multi-plateformes
Google GDrive sera multi-plateforme : Windows, Macintosh, et Linux. Il devrait être possible de créer un espace de stockage sécurisé, mais aussi de partager tout ou partie des fichiers ainsi sauvegardés. Les internautes pourraient faire bon usage d'un tel espace, notamment pour le partage de fichiers traditionnellement volumineux, tels que photos ou vidéos. La perspective de pouvoir synchroniser son contenu avec celui de nos disques durs serait un plus, de même que celle de le faire de n'importe où, y compris dans un cyber-café, par exemple.


Réalité ?
Dans un document PDF présenté sur cette page, Greg Linden expliquait en début d'année que Google était optimiste quant à l'idée d'offrir une bande passante, du CPU et un espace de stockage illimités aux utilisateurs du monde entier, pour voir un monde " sans contraintes " dans lequel n'importe quel type de fichier pourrait être uploadé et stocké. Le leader des moteurs de recherche s'imagine héberger " les fichiers, les images, les marque-pages, l'historique web etc... " grâce à des services tels que GDrive, GDS ou Lighthouse.

Là où le problème semble le plus évident, c'est au niveau des informations collectées par Google et l'on a eu un exemple de ce que cela pouvait donner avec l'option par défaut activée sous Google Desktop, permettant le partage de fichiers et une copie de sauvegarde de ceux-ci sur les serveurs de Google....

Google scrute déjà discrètement nos habitudes lorsqu'on utilise son moteur de recherche. Mais en ayant pour ambition de collecter l'information du monde entier, c'est une base de données on ne peut plus grande qui s'offrirait à Google qui n'aurait, par conséquent, aucun mal pour orienter celle-ci, voire la contrôler. A l'optimisme répond souvent le pessimisme...