Mozilla, ce n'est pas seulement Firefox et Thunderbird.

La Fondation Mozilla fait feu de tout bois en ce moment, et pas seulement au niveau de ses produits-phares que sont Firefox, le navigateur Internet, et Thunderbird, le client e-mail. Ces derniers ont récemment connu une déclinaison 1.5 bêta 1 (autrement dit une version de test sur la base du nouveau moteur de rendu graphique Gecko 1.8).

On en viendrait presque à oublier que Mozilla, c'est aussi... Mozilla! Enfin, SeaMonkey 1.0, puisque c'est comme cela qu'il s'appelle désormais*. Et pour suivre ses petits camarades, il adopte lui aussi la dernière mouture de Gecko, qui lui confère un plus grande rapidité dans l'affichage des pages Web, tandis que les fonctionnalités qui l'ont rendu célèbre (avant Firefox, rappelons-le) sont préservées: navigation par onglets (perfectible), possibilité d'installer un client e-mail/lecteur de fils RSS (Really Simple Syndication), un carnet d'adresses, etc...

Alors les réserves d'usage quand il s'agit d'une version de test s'appliquent ici aussi: certaines extensions (fonctionnalités supplémentaires développées par des programmeurs extérieurs) ne fonctionnent pas, tout comme certains habillages, qui n'ont pas encore été "convertis" à Gecko 1.8. Ceci étant, et même si le "look" de SeaMonkey paraît désormais un peu désuet, il n'en reste pas moins un navigateur rapide (surtout si on prend la peine d'activer la fonction "pipelining"**), sûr, et ergonomique, puisque l'interface peut être personnalisée.

Ceux d'entre vous qui souhaitent l'essayer peuvent se le procurer ici. A noter le nouveau splash screen (écran de démarrage), au dessin, disons... surprenant!


* A ses débuts, en 1998, ce navigateur conçu sur la base de Netscape Navigator, avait été surnommé Mozilla, en guise de jeu de mots entre "Mosaic Killer" (du nom du navigateur Mosaic, auquel on comparait Navigator) et Godzilla, le monstre rendu célébre par les bandes dessinées japonaises et les films américains.

** La fonction "pipelining" consiste en un envoi de requêtes à plusieurs serveurs en même temps lors de l'ouverture d'une page Web. De cette manière, le premier serveur qui retourne un réponse positive est sélectionné, et on augmente les chances d'afficher la page requise rapidement. On accède au "pipelining" en tapant "about:config" dans la barre d'adresses du navigateur, puis en sélectionnant la ligne "network.http.pipelining" et en lui conférant une valeur booléenne "true". On peut ensuite sélectionne la ligne "network.http.pipelining.maxrequests", et lui donner une valeur comprise entre 8 et 30 (c'est le nombre de serveurs sollicités lors de l'ouverture d'une page Web).







Source : Planet Mozilla