Gofish logo Le site de vidéos online GoFish a annoncé lundi qu'il avait accepté d'acheter son rival Bolt Media, le même jour où cette dernière avait apparemment réussi à atteindre un accord de plusieurs millions de dollars concernant un procès à propos des violations des droits d'auteur lancé par la société Universal Music Group. Pour plus d'informations, voir notre actualité.


Bolt Fish Force!
GoFish a indiqué que la transaction action pour action fut évaluée à 30 millions de dollars (23,1 millions d'euros). La transaction, qui doit encore être visée et approuvée par les actionnaires de Bolt, devrait être effective en mars ou début avril.

" Bolt est une des grandes marques d'Internet en ce qui concerne les jeunes, et s'intègre parfaitement dans la stratégie GoFish " explique Michael Downing, le co-fondateur et DG de GoFish.

L'accord fut annoncé le même jour que l'annonce par le New York Times  de la fin prévue des négociations de Bolt concernant l'accord avec Universal Music Group, qui avait déposé une plainte contre la société, basée à New-York, pour violations de droits d'auteur du fait que les vidéos mises en ligne par les utilisateurs enfreignent les lois existantes en diffusant sans accord des contenus appartenant à Universal.


Un accord peut en cacher un autre
L'accord serait de plusieurs millions de dollars, et devrait obliger Bolt à payer des royalties chaque fois qu'un de leurs utilisateurs posterait des contenus appartenant à Universal sur le site. Bolt aurait donc décidé d'accepter l'offre d'achat de GoFish afin de pouvoir payer la somme demandée dans l'accord.

A part Bolt, Universal, une division de Vivendi SA, a intenté un procès contre le très populaire site communautaire online MySpace, qui appartient au groupe News Corp. Le procès, dont nous vous avions parlé ici, a été lancé en novembre, mais est actuellement en attente.

MySpace avait dit hier, comme vous pourrez le lire ici qu'elle était en train d'expérimenter un système de filtres, qui pourrait scanner des vidéos afin de détecter les empreintes digitales uniques qu'elles contiennent et qu'elle les compare avec celles disponibles dans une base de donnée. Universal fut une des premières à tester la technologie en question.