Tout est parti de l'association de consommateurs norvégienne qui a mené une enquête établissant le fait que Google "utilise un design et des informations trompeuses pour encourager les gens à être géolocalisés en permanence". Pour l'association, ces données de suivi ne sont pas justifiables et ne présentent aucun fondement juridique puis qu'elle précise que "les données sont récupérées à travers des techniques apparentées à de la manipulation".

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Faisant écho à cette étude, ce sont 7 associations européennes, portées par l'association néerlandaise Consumentenbond qui ont ainsi saisi leurs régulateurs respectifs pour confronter Google au RGPD.

Pour les associations, cette géolocalisation permanente permet d'en apprendre énormément sur les utilisateurs. On peut ainsi découvrir leurs habitudes, deviner leur niveau social en fonction des quartiers ou enseignes fréquentées, leur religion, voire leur orientation sexuelle et bien d'autres éléments permettant de dresser un portrait-robot assez fidèle.

Les associations souhaitent donc mettre fin à cette filature injustifiée et illégale des utilisateurs. Pour Google, l'argument principal reste le même : les données de géolocalisation permettent avant tout de proposer la meilleure expérience utilisateur possible et l'option est d'ailleurs désactivée par défaut (jusqu'à ce qu'une application ne précise à l'utilisateur que son activation est "obligatoire").