L'appel de Google dans l'affaire impliquant son service d'actualités en Belgique face à la société Copiepresse (voir notre actualité), aura finalement été rejeté et c'est donc contraint et forcé que la firme de Mountain View respecte le verdict du tribunal de première instance de Bruxelles.


Google obéit temporairement
De fait, désormais, tout extrait d'articles issus d'une certaine presse belge est banni de news.google.be et en outre, une publication de l'intégralité du jugement prononcé à l'encontre de Google est directement consultable sur les pages d'accueil de Google.be et de Google Actualités Belgique, chose que le géant américain s'était refusé à faire (l'objet de l'appel) prenant le risque d'amendes journalières d'un montant de 500 000 euros.

Cette publication ne durant que 5 jours, pour la postérité en voici une copie :




Google sanctionne à sa manière et plaidera de nouveau sa cause
Comme nous vous en faisions part dans une de nos actualités, Google n'a pas tardé à dépasser le strict cadre de sa condamnation en prenant des mesures empreintes de vengeance, affectant une de ses fonctionnalités, en l'occurrence la recherche ciblée (ex. : site:lalibre.be).

De même alors qu'une simple requête sur par exemple les termes "le soir" sur google.fr donne des résultats pertinents renvoyant pour la plupart vers le site dudit journal belge qui est placé en premier dans la liste des résultats affichés, en revanche, la même requête passée sur google.be propose des résultats différents (certains pointent cependant encore vers le site du journal) avec surtout marqué en bas de page : " En réponse à une demande légale adressée à Google, nous avons retiré x résultat(s) de cette page ". Des " représailles " qui ont de quoi faire réfléchir.

Google ne compte d'ailleurs pas accepter sa condamnation sans broncher et selon l'AFP, une nouvelle audience, sur le fond du dossier, est prévue le 24 novembre devant le tribunal de première instance.