En mai 2015, la CNIL avait mis en demeure Google de déréférencer sur tous les noms de domaine de son moteur de recherche les résultats pour lesquels des utilisateurs ont demandé l'exercice du droit à l'oubli instauré en Europe.

Si Google accepte ce droit à l'oubli pour les extensions européennes de son moteur de recherche, il refuse par contre de l'appliquer sur google.com ou autres extensions non européennes. Aujourd'hui, la CNIL fait savoir qu'elle rejette le recours gracieux formé par Google à l'encontre de la mise en demeure.

Parmi les arguments de la CNIL, le fait que si le droit au déréférencement était limité à certaines extensions, il pourrait être facilement contourné. Google doit désormais se conformer à la mise en demeure.

Source : CNIL