Cela commence à devenir une habitude pour la firme de Mountain View. Une nouvelle fois, ses résultats trimestriels n'ont pas été à la hauteur des attentes des analystes. C'est le cinquième trimestre consécutif que cela se produit.

À 18,1 milliards de dollars, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2014 a progressé de 15 % sur un an et atteint 66 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année 2014 (+19 % sur un an). Une croissance qui a été plus faible qu'attendu sur la fin de l'année et que le directeur financier de Google explique par de " forts vents contraires " liés aux devises. Autrement dit, le renforcement du dollar américain.

Le bénéfice net atteint 4,76 milliard de dollars au dernier trimestre de l'exercice 2014 pour une hausse de 41 % sur un an. Pour l'ensemble de l'année 2014, ce bénéfice net a progressé de 12 % à 14,44 milliards de dollars. Sauf que le bénéfice net par action pour le quatrième trimestre est ressorti à 6,88 $ alors que les analystes tablaient sur 7,11 dollars.

Des résultats dès lors jugés décevants par les analystes ce qui peut semblait plus qu'étonnant avec un bénéfice net annuel de plus de 14,4 milliards de dollars. L'inquiétude est en fait toujours la même.

D'une part, Google dépense beaucoup dont en Recherche & Développement (9,8 milliards de dollars en 2014) et certains projets ont manifestement du mal à convaincre de leur bien-fondé. Les voitures autonomes ou encore l'accès Internet partout dans le monde ne sont pas dans les préoccupations immédiates des investisseurs. Sans compter la mise en pause et la restructuration du projet Google Glass. Un projet qui n'a " pas eu l'impact espéré ", a déclaré le directeur financier de Google.

D'autre part, 89 % des revenus de Google en 2014 sont issus de la publicité (dont 67 % provenant de sites Google). Au fil de l'année dernière, la croissance du nombre de clics payants n'a cessé de marquer le pas, tandis que le montant payé par un annonceur pour un clic diminue.

Dans la publicité en ligne et notamment dans le domaine de la mobilité, Google semble désormais moins convaincre les analystes que ne le fait Facebook. Un réseau social qui a également de grosses dépenses.

Source : Google