Le service de traduction de Google dégaine un gagdet gratuit dédié pour les propriétaires d'une page Web. Il peuvent ainsi proposer à leurs visiteurs le choix d'une langue qui leur sied mieux. Pour ce faire, il suffit de sélectionner la langue de sa page Web et de copier-coller le code HTML mis à disposition  afin d'intégrer le gadget.

Via ce gadget, l'internaute peut ainsi décider de traduire la page Web consultée en un clic, avec à sa disposition une cinquantaine de langues. Par ailleurs, si l'internaute consulte la page Web avec un navigateur configuré dans une langue autre que celle définie pour cette page, une bannière de traduction apparaît automatiquement en haut de page.

Le total de langues prises en charge par Google Traduction est passé à 51 à la toute fin du mois d'août avec l'ajout de langues aussi exotiques que le gallois, le malaisien, la swahili, pour un service qui prend en charge l'ensemble des 23 langues officielles de l'Union européenne. Ce service de traduction, Google a désormais tendance à l'intégrer dans nombre de ses produits comme dernièrement Google Documents, après Gmail ( via l'onglet Labs ) ou encore Google Reader.

Reste que Google a bien conscience des limites d'une telle traduction automatique : " elle est pratique et aide les utilisateurs à comprendre rapidement l'essentiel d'une page. Cependant, ce n'est pas un remplaçant parfait de l'art de la traduction professionnelle ".

Au mois de juin, Google a lancé un nouveau service, Google Translator Toolkit, de traduction de documents de l'anglais vers d'autres langues. L'utilisateur peut éditer les parties d'un document traduites automatiquement pour apporter sa touche personnelle et ainsi aussi contribuer à l'amélioration de la machine de traduction. Pour cet outil collaboratif, une base de données de traductions humaines est proposée.