Google-nouveau-logo Les représentants de Google l'ont exprimé à plusieurs reprises à la suite de l'enchère faramineuse à 4,5 miliards de dollars pour les brevets de l'équipementier canadien Nortel : le géant de la recherche n'entend pas faire de sa propriété intellectuelle une arme économique pour faire fléchir ses concurrents.

Le secteur des télécoms est en proie à des guerres de brevets qui nuisent à la croissance du marché et freinent l'innovation. Mais cela n'empêche pas le même Google pour multiplier les initiatives lui permettant de renforcer sa propre propriété intellectuelle, comme en témoigne l'acquisition d'un millier de brevets chez IBM.

Ils portent sur des domaines comme les architectures processeurs pour serveurs et routeurs et les moteurs de recherche, ainsi que sur l'optimisation des sites Web afin d'être bien placés sur des moteurs de recherche.


Se constituer à rebours une solide propriété intellectuelle
Face à la menace que représente la multiplication des plaintes dans le secteur high-tech ( et Android est souvent visé ), Google prend les devants en étoffant son portefeuille de brevets, mais " pour les bonnes raisons ", à savoir ne s'en servir que pour défendre ses innovations et non pas pour intimider ou tenter de freiner la croissance d'un concurrent.

Google est aussi plus faible à ce niveau que nombre de grands groupes internationaux, la société étant devenue un géant en peu de temps, ce qui ne lui a pas forcément permis de développer une solide propriété intellectuelle, ce qu'il faut maintenant rattraper.

Après l'échec du rachat des brevets de Nortel, la prochaine cible pourrait bien être les brevets que compte céder le gestionnaire de propriété intellectuelle InterDigital. Mais là encore, la concurrence risque d'être rude.