Drapeau usa Google se penche toujours sur la prochaine enchère de la bande de spectre de 700 MHz, malgré un refus partiel des régulateurs de Washington d'accepter ses conditions d'enchères le mois dernier, a assuré hier le CEO du groupe.

Lors d'une conférence réunissant régulateurs et responsables de grandes entreprises à Aspen ( USA ), il a précisé que la compagnie allait " probablement " se positionner de manière à enchérir sur cette bande de spectre qui sera libérée une fois que les réseaux de télévision passeront de l'analogique au numérique en 2009 ( des coupons sont d'ailleurs fournis aux foyers états-uniens afin d'effectuer cette transition ).

Interrogé par Thomas Sugrue, directeur des relations avec le gouvernement chez T-Mobile USA sur la possibilité que Google reste en course dans cette enchère ( voir notre précédente actualité ), Schmidt a répondu qu'enchérir " serait probablement la manière de répondre à cette question ". Google avait surpris l'industrie mobile au début de l'année en annonçant ses intentions de prendre part à ces enchères pour cette bande de spectre très prisée, notamment par AT&T, Verizon Communications et T-Mobile USA, filiale de l'allemand Deutsche Telekom.

Le leader de la recherche Web avait annoncé vouloir dépenser au minimum 4,6 milliards de dollars si la Federal Communications Commission ( FCC ) acceptait certaines conditions. Mais, le mois dernier, cette dernière n'avait pas cédé à la proposition de Google d'imposer aux gagnants de l'enchère de revendre à un tarif de gros ce spectre de 700MHz - divisable en 5 blocs - à ses rivaux.

" Si vous avez trois ou quatre choix, ce ne sera pas un problème ", a déclaré Schmidt à propos de la nécessité d'assurer une multiplicité des acteurs dans le monde des télécommunications. Google souhaite en effet que les utilisateurs aient la liberté de choisir entre plusieurs combinés mobiles, services et opérateurs différents.