Cela est présenté comme une première pour le Japon. Mais ce n'est pas la première fois qu'ailleurs dans le monde que la saisie semi-automatique de Google se retrouve devant les tribunaux.

Un Japonais avait porté plainte pour l'association de son nom dans les suggestions de recherche proposées par le moteur de Google avec un groupe criminel connu pour une série de viols. Pour le préjudice subi, le plaignant a obtenu 300 000 yens de dommages-intérêts (près de 2 300 euros). L'association relevant de la diffamation devra être corrigée.

Selon l'AFP, Google étudie le verdict. La condamnation n'est " pas contraignante dans l'immédiat " dans la mesure où les services de recherche de Google ne sont pas basés au Japon mais aux États-Unis.

Google-saisie-semi-automatique En France, Google a déjà été condamné pour l'association du terme " escroc " avec le nom d'une société. Par ailleurs, plusieurs associations anti-racisme avaient assigné Google en référé pour l'association du mot " juif " avec des requêtes portant sur des personnalités. Une médiation judiciaire avait permis de trouver un terrain d'entente.

Google a pour défense d'insister sur le fait que la saisie semi-automatique s'appuie sur des " facteurs purement algorithmiques sans intervention humaine ". Parmi ces facteurs, la popularité des termes de recherche.

Toutefois, il est écrit dans l'aide de Google :

" Nous appliquons des règles strictes s'agissant des contenus pornographiques, violents ou incitant à la haine, et des termes fréquemment utilisés pour rechercher des contenus portant atteinte à des droits d'auteur. "