Le Project Loon fait partie des projets innovants développés au sein du laboratoire Google X et vise à apporter Internet dans des zones dépourvues d'infrastructures ou dont le réseau terrestre a été détruit en faisant appel à des ballons d'altitude.

Le groupe de Mountain View a bien avancé sur le sujet en procédant à de nombreux essais et en affinant les technologies nécessaires, des ballons aux antennes en passant par la technologie de diffusion qui s'oriente maintenant vers les fréquences utilisées par les réseaux 4G des opérateurs télécom.

Project Loon Google 02  Le Project Loon progresse si bien que la commercialisation du service est envisagée pour l'an prochain, alors que l'opérateur Telstra est prêt à mener une expériimentation pré-commerciale en Australie. Google fait un pas de plus dans la maîtrise de son projet de ballons d'altitude en faisant désormais appel au CNES (Centre National d'Etudes Spatiales), l'Agence spatiale française, qui va apporter son expertise.

Selon Le Figaro, cet accord vise à "partager des ressources, des expériences etdes recherches en matière de ballons stratosphériques". Les discussions ont été engagées au printemps dernier et un accord de coopération a été validé durant l'été, dont l'officialisation a été réalisée ce 11 décembre.

Les travaux du CNES en matière de ballons atmosphériques ainsi que son savoir-faire reconnu ont conduit le groupe californien à se rapprocher de l'agence française qui utilise elle-même des ballons pour tester des instruments de mesure ensuite embarqués dans des satellites.

Cette expertise doit également permettre de développer des ballons de nouvelle génération pour le Project Loon tandis que les données de vol accumulées par Google lors de ses tests au Brésil et en Nouvelle-Zélande, ainsi que ceux des campagnes de test de 2015, seront transmises au CNES.

Un premier prototype de ballon de nouvelle génération doit être testé l'an prochain et sera par la suite utilisé dans le cadre du Project Loon mais aussi par le CNES pour ses propres missions scientifiques.

Source : Le Figaro