" Suicide ", " en finir avec la vie ", " fatigué de vivre ". De tels mots clés dans une requête de recherche sur le moteur Google donnent lieu à l'affichage dans la page des résultats d'un lien vers l'association S.O.S Amitié.

Le lien clairement identifié apparaît en haut de page. Il est déclenché pour plus de 600 requêtes laissant penser à un mal être de l'internaute. Ce dispositif de prévention a été mis en place il y a quelques jours à l'occasion de la 4e édition de la semaine internationale de prévention du suicide.

Google-SOS-Amitie

La prévention du suicide paraît encore plus judicieuse sur les réseaux sociaux. Le plus utilisé d'entre eux propose un formulaire pour signaler du contenu de nature suicidaire. En partenariat avec l'association américaine SAVE, Facebook a par ailleurs autorisé l'accès à des données pour des chercheurs indépendants.

Le mois dernier, Bloomberg a indiqué que les données d'au moins une vingtaine de comptes dont les utilisateurs se sont suicidés ( dans un comté du Minesota ) vont être examinées. L'étude devrait notamment permettre d'identifier des signaux d'alarme comme un changement de vocabulaire, le temps entre les publications de posts avant que l'acte irréparable ne soit commis.