Avant de débarquer en Europe notamment, Google a pourtant consenti des efforts en floutant les visages et les plaques d'immatriculation des voitures. Par ailleurs, un formulaire en ligne permet de signaler rapidement tout contenu jugé inopportun pour retrait. Tout cela ne paraît pas encore suffisant.
Le lancement de Google Street View a ainsi été des plus chahutés au Royaume-Uni, tandis qu'en Grèce il est tout simplement annulé tant que l'autorité locale de protection de la vie privée n'aura pas obtenu de plus amples précisions portant sur la durée de conservation des images avant floutage et l'information proposée aux utilisateurs sur leur droit à bloquer la diffusion de certaines images. Les Google cars équipées du dispositif photographique spécifique ne sont donc pas autorisées à circuler dans les rues grecques et au Japon, elles devront refaire un tour de manège.
Litige pour 40 centimètres de trop
Selon BBC News, plusieurs habitants du Japon se sont plaints du positionnement trop haut sur les Google cars des appareils photographiques. De quoi passer outre certaines clôtures et murs de bâtiments pour pouvoir prendre des clichés de zones privées. Google a pris en compte ce viol de l'intimité japonaise et a décidé de repartir de zéro, jetant à la poubelle tous les clichés déjà pris d'une douzaine de villes nippones. Cela signifie un nouveau tour des rues pour les Google cars avec une prise de vue revue à la baisse. En tout et pour tout 40 cm qui coûteront cher à la firme de Mountain View.
Pas de quoi arrêter Google Street View pour autant et pour que les lieux touristiques difficiles d'accès en voiture n'échappent pas à ses objectifs, à partir de cet été les prises de vues au Royaume-Uni se feront depuis un tricycle dont CNET UK propose quelques photos.
