Google aurait-il donc de l'argent à ne plus savoir qu'en faire ' A quelques jours d'intervalle, le moteur de recherche annonçait qu'il allait racheter les locaux dans lesquels il loge, à Mountain View, et qu'il allait bâtir, non loin de Seattle, un immense complexe dans lequel il abritera un super-calculateur et des bases de données.
"Gardez la monnaie..."
Google, ci-devant premier moteur de recherche mondial et placement de référence à la bourse de New-York, vient d'annoncer le rachat prochain des locaux de 37.000 mètres carrés sis à Mountain View, en Californie, dans lesquels il avait élu domicile, et qui appartenaient à SGI, lequel a récemment annoncé sa déconfiture (c'est un terme juridique, pas culinaire...). Parallèlement, Google, qui va débourser quelque 319 millions de dollars US pour l'opération, versera également à la ville de Mountain View un loyer mensuel de 140.000 dollars US pour le terrain sur lequel sont implantés ses bureaux, au 1600 Ampitheatre Parkway, auxquels s'ajouteront 175.000 autres dollars US par mois pour la voie privée qui y mène, Crittenden Lane.
GooglePlex !
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Google vient aussi d'officialiser un projet pharaonique, plus au nord, sur les bords de la rivière Columbia. On ne joue plus tout à fait dans la même catégorie, ici, puisque le bâtiment couvrira l'équivalent de deux terrains de foot-ball placés côte à côte. L'investissement, dont le montant n'a pas--encore--été dévoilé, pourrait avoisiner le demi-milliard de dollars US, selon certaines sources, et devrait servir à mettre sur pied une "ferme de serveurs", autrement dit un super-calculateur de type "cluster", ou grappe.
De même, vu la place disponible, Google devrait installer au même endroit un réseau ultra-performant à base de fibre optique à haut débit (les célèbres "dark fibres"), et relier entre elles des bases de données à très forte capacité. De là à penser que le moteur de recherche number one pense sérieusement à créer sa propre interprétation d'Internet, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent déjà allègrement, et des deux pieds. Nous serons plus circonspects, et nous bornerons à rappeler que Google a investi des sommes considérables, ces dernières années, et s'est diversifié au point de sembler se disperser, parfois. Dix milliards de dollars US ont été investis dans différents projets, comme la téléphonie sur Internet ou la diffusion de contenus vidéo. Un projet basé sur ces technologies ne déparerait pas, dans un tel paysage.
L'eau qui servira, à n'en pas douter, à refroidir les installations de ce "GooglePlex" ne sera peut-être pas aussi fraîche que l'aurait souhaité Google, cependant : Microsoft et Yahoo ont des projets similaires en amont du même cours d'eau, que l'on surnommera bientôt Silicon River, si ça continue...
"Gardez la monnaie..."
Google, ci-devant premier moteur de recherche mondial et placement de référence à la bourse de New-York, vient d'annoncer le rachat prochain des locaux de 37.000 mètres carrés sis à Mountain View, en Californie, dans lesquels il avait élu domicile, et qui appartenaient à SGI, lequel a récemment annoncé sa déconfiture (c'est un terme juridique, pas culinaire...). Parallèlement, Google, qui va débourser quelque 319 millions de dollars US pour l'opération, versera également à la ville de Mountain View un loyer mensuel de 140.000 dollars US pour le terrain sur lequel sont implantés ses bureaux, au 1600 Ampitheatre Parkway, auxquels s'ajouteront 175.000 autres dollars US par mois pour la voie privée qui y mène, Crittenden Lane.
GooglePlex !
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Google vient aussi d'officialiser un projet pharaonique, plus au nord, sur les bords de la rivière Columbia. On ne joue plus tout à fait dans la même catégorie, ici, puisque le bâtiment couvrira l'équivalent de deux terrains de foot-ball placés côte à côte. L'investissement, dont le montant n'a pas--encore--été dévoilé, pourrait avoisiner le demi-milliard de dollars US, selon certaines sources, et devrait servir à mettre sur pied une "ferme de serveurs", autrement dit un super-calculateur de type "cluster", ou grappe.
De même, vu la place disponible, Google devrait installer au même endroit un réseau ultra-performant à base de fibre optique à haut débit (les célèbres "dark fibres"), et relier entre elles des bases de données à très forte capacité. De là à penser que le moteur de recherche number one pense sérieusement à créer sa propre interprétation d'Internet, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent déjà allègrement, et des deux pieds. Nous serons plus circonspects, et nous bornerons à rappeler que Google a investi des sommes considérables, ces dernières années, et s'est diversifié au point de sembler se disperser, parfois. Dix milliards de dollars US ont été investis dans différents projets, comme la téléphonie sur Internet ou la diffusion de contenus vidéo. Un projet basé sur ces technologies ne déparerait pas, dans un tel paysage.
L'eau qui servira, à n'en pas douter, à refroidir les installations de ce "GooglePlex" ne sera peut-être pas aussi fraîche que l'aurait souhaité Google, cependant : Microsoft et Yahoo ont des projets similaires en amont du même cours d'eau, que l'on surnommera bientôt Silicon River, si ça continue...
