Ce n'est pas Gary McKinnon mais c'est aussi un Britannique et un hacker de la NASA. Seulement une des facettes du personnage puisque Lauri Love est également accusé de s'être introduit dans des serveurs de l'US Army ou encore de l'agence américaine pour la protection de l'environnement.

Dans le cadre d'une opération menée en collaboration entre les autorités britanniques et américaines, Lauri Love a été interpellé la semaine dernière à son domicile de Stradishall à une centaine de kilomètres au nord de Londres.

cyberattaque Avec deux Australiens et un Suédois, il serait impliqué dans l'intrusion de milliers de réseaux informatiques avec une prédilection pour l'armée et les agences américaines. Entre octobre 2012 et octobre 2013, ils auraient notamment dérobé des informations militaires et des données sur du personnel.

Ces hackers auraient exploité diverses vulnérabilités dont dans la plateforme de développement Web ColdFusion d'Adobe et des attaques par injection SQL afin d'implanter des backdoors dans les systèmes pris pour cible.

L'homme de 28 ans a été libéré sous caution jusqu'en février 2014. Nul doute que les autorités américaines feront leur possible pour obtenir son extradition. Après dix ans de procédure, cela avait capoté pour Gary McKinnon - pour des raisons de santé - qui avait bénéficié d'un large soutien populaire outre-Manche.

Les motivations de ce dernier étaient toutefois de nature bien différente. En piratant la NASA et le Pentagone, il a affirmé qu'il cherchait les preuves dissimulées par le gouvernement US de l'existence d'engins spatiaux extraterrestres et d'une technologie extraterrestre récupérée par les militaires.

Pour Lauri Love, l'acte d'inculpation aux États-Unis montre des discussions en ligne avec ses collègues où il évoque quelques " trucs hilarants " à faire avec plusieurs sites de la NASA en sa possession.

Source : IBTimes UK