La version publique du rapport que vient de publier le Pentagone sur "la résilience des systèmes militaires et de la cyber menace d’envergure" se limite à détailler l’augmentation alarmante des menaces de piratage et la nécessité de renforcer la cybersécurité.
Pourtant, le Washington Post aurait pu consulter une section de ce rapport qui reste confidentielle et qui se veut beaucoup plus alarmiste.
Dans cette partie, il est indiqué que diverses cyberattaques venant de chine auraient permis à des hackers de consulter des plans de plus d’une vingtaine de systèmes d’armement pourtant critiques.
On y retrouverait entre autres certains éléments clefs du chasseur F-35, des informations concernant les drones de combat et d’électronique de combat en général, ainsi que des données concernant les missiles défense.
Il n’est pas précisé quand les attaques se sont produites ni quelle quantité d’information ont pu être détournées au profit du gouvernement chinois. Néanmoins, ces informations pourraient permettre à la Chine de profiter d’une avancée rapide au niveau de l’armement nouvelle génération, rapporte le Washington Post.
Une partie seulement des informations piratées vers la Chine, et d’autres fuites ne sont pas clairement identifiées dans le rapport, ce qui laisse supposer que d’autres pays et régimes anti Américains pourraient avoir eu accès à des données sensibles.
Le rapport indique que la plupart des fuites se concentrent au niveau des sociétés privées qui travaillent avec le département de la défense US, et qui ne se rendent compte des piratages que lorsque le FBI vient leur en faire part.
