En partenariat avec le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a lancé une campagne nationale de communication en faveur de l'offre légale. Elle est baptisée : " On a tous de bonnes raisons d'arrêter de pirater. "

Il y a bien des lustres que l'Hadopi ne s'était pas adonnée à ce type d'exercice. La campagne s'adresse principalement au 15-35 ans, et en particulier à la tranche des internautes âgés de 15 à 24 ans. Ce public est présenté comme le plus consommateur de contenus illicites en ligne.

La campagne sur les réseaux sociaux s'articule autour de spots de trois vidéastes qui interpellent leur propre public, de cinq visuels. Avec un ton voulu positif, le propos annoncé est de " tourner en dérision les principaux inconvénients attribués à la consommation illégale de contenus. "

Infection par des malwares, publicités intrusives, mauvaise qualité d'image ou perte de bande passante pendant une consultation… sont quelques-uns de ces inconvénients mis en avant, et qui auraient pu être évités en se tournant vers l'offre légale avec sa multitude de services à disposition.

Dire que tout est parfait dans l'offre légale serait néanmoins exagéré, tout comme dire que tout est imparfait dans l'offre illégale…

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Cette campagne de communication est assez atypique de la part de l'Hadopi et évite le ton moralisateur. Une page dédiée lui est consacrée pour retrouver l'ensemble des supports.

De manière plus attendue, l'Hadopi a par contre récemment publié une étude selon laquelle le piratage audiovisuel et sportif en France a été synonyme d'un manque à gagner de plus d'un milliard d'euros en 2019.