La Hadopi signe une nouvelle étude dont la conduite a été confiée à l'institut CSA. Elle a été menée auprès d'un échantillon de 1 434 internautes dont 531 sont des consommateurs déclarés de contenus illicites (musique, films, séries TV).

L'étude porte sur les stratégies d'accès aux œuvres dématérialisées. Les principaux résultats pour l'accès illicite sont synthétisés dans une infographie. Elle met en valeur trois étapes : renseignement (ou prise d'informations sur les dernières nouveautés), accès aux œuvres et consommation.

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Pour les consommateurs illicites, la Hadopi souligne notamment la " montée en puissance du téléchargement / visionnage en mobilité sur smartphone et de l'utilisation du VPN depuis moins d'un an ". Pour le smartphone, une application dénommée streaming4iphone est citée.

Reste que l'étude est assez difficile à lire et en tirer des enseignements - si cela est possible - n'est pas évident. Elle ne dévoile en tout cas pas de réelle surprise. Par exemple, le gratuit est privilégié et le streaming qui prend le pas sur le P2P peut rimer avec stream ripping afin d'enregistrer un flux sur un appareil.

En ce qui concerne les perspectives d'avenir, les consommateurs le voient dans le streaming et avec un support smartphone de plus en plus utilisé. Un sentiment alors que le streaming illicite vient de recevoir un petit coup derrière la tête dans le cadre de l'affaire Allostreaming.

Un point pourrait rassurer l'industrie du divertissement : " 68 % des consommateurs de musique, films, séries TV estiment que l'offre légale va se développer à l'avenir entraînant avec elle une consommation licite de ces biens plus importante ".