Les mauvaises habitudes ont la vie dure, et les mêmes problématiques reviennent inlassablement sur le devant de la scène... La commission HADOPI met ainsi en avant le fait que la crise sanitaire aura eu pour effet de doper la fréquentation des sites proposant du contenu pirate.

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Selon un rapport, 12,7 millions d'internautes français se sont connectés chaque mois à une plateforme illicite en 2020. On a pu noter un pic en mars 2020 avec 14,2 millions d'internautes repérés sur les sites pirates, pile pendant le premier confinement.

Le streaming sportif illégal aurait concerné 2,4 millions d'internautes chaque mois sur l'année, soit 19% du total des Français connectés. Si le P2P accuse un retrait, HADOPI note la montée en puissance du téléchargement direct et du streaming illégal.

On assiste également aux effets pervers du démantèlement des grosses plateformes : les 5 plus gros sites de piratage ne représentent plus qu'un tiers du piratage en France. Le reste est dispatché parmi les centaines de petites plateformes plus difficiles à saisir par les autorités.

Et comme toujours, si HADOPI cherche des moyens pour sanctionner et lutter contre le piratage, la question de licence globale ou même de révision de la chronologie des médias est esquivée.