Le Parti socialiste et ses deux candidats à la primaire imaginent bien un après Hadopi. Une loi dont ils veulent l'abrogation. Pour le post-Hadopi, Martine Aubry a déjà fait valoir l'idée d'une contribution individuelle à la création.

Cette contribution prendrait les traits d'un ou deux euros prélevés sur tous les abonnements à Internet afin de dépénaliser en premier lieu les échanges de fichiers musicaux entre internautes ( échanges non commerciaux ). Pour François Hollande, le post-Hadopi semble tout de même se conjuguer avec un peu d'Hadopi.

C'est notre confrère Numerama qui a repéré les explications de Vincent Feltesse qui coordonne la campagne de François Hollande sur Internet. L'idée d'une licence globale ou contribution créative est écartée, et il fait mention d'un pacte pour la création numérique.

Parmi les idées en relation avec ce pacte, celle d'encadrer davantage les majors avec un régulateur, mais aussi de " maintenir le mécanisme de détection des pratiques de piratage et d'avertissement des internautes ". Un mécanisme de surveillance du téléchargement illégal qui serait donc similaire à celui actuel ( dans quelles proportions ? ), mais par contre, pas question de suspendre l'accès à Internet en guise de sanction.

Néanmoins, sous l'appellation " à discuter ", la possibilité en dernier recours d'envoyer des dossiers d'internautes aux ayants droit dans le but d'éventuelles poursuites aux civiles. Pas très clair.