Les processeurs ARM ne sont pas que des puces économes en énergie pour les appareils mobiles et ils peuvent même servir de support pour des calculs très poussés.

Hewlett-Packard Enterprise (HPE) prépare pour le Department of Energy (DoE) américain un supercalculateur Astra qui se distinguera par l'utilisation de processeurs ARM taillés pour des traitements HPC (High Performance Computing).

Armé de 145 000 coeurs répartis dans 2592 serveurs dual core et capable de fournir une puissance de calcul de 2,3 petaflops, il va servir à la NNSA (National Nuclear Security Administration) pour réaliser des simulations complexes dans divers domaines de l'énergie et des sciences.

HPE Astra

A la base, on trouve au sein d'Astra des processeurs HPE Apollo 70 pensés pour le calcul HPC et reposant sur la base des processeurs ARM ThunderX2 de Cavium. En s'équipant de ce supercalculateur ARM, le DoE entend explorer de nouvelles voies en dehors de l'architecture x86 dans le cadre de son programme Vanguard, qui participe également à l'émergence des supercalculateurs exascale, attendus d'ici 2021.

En ce sens, Astra est avant tout une expérimentation de plate-forme HPC intégrant de nouvelles technologies de communication au sein des composants dans le but d'améliorer les capacités de traitement et de calcul HPC.