Le fabricant taiwanais HTC se trouve une nouvelle fois confronté au risque de voir certains de ses produits mobiles interdits de commercialisation pour violation de brevet. Il avait été reconnu coupable de cette infraction fin octobre, permettant au plaignant Nokia de réclamer un dédommagement...et le blocage des ventes des terminaux incriminés.
C'est le modèle HTC One Mini qui se trouve directement sous la menace d'un retrait dès le 6 décembre prochain sur le sol britannique. Le groupe taiwanais a aussitôt indiqué qu'il faisait appel en urgence de la décision tout en travaillant avec ses fournisseurs pour trouver des solutions alternatives évitant l'utilisation du brevet européen incriminé.
HTC One Mini
La justice britannique a été plus clémente pour le modèle phare HTC One qui reste commercialisé, son retrait dans cette période très active pour les fabricants de téléphones portables ayant été considérée comme risquant de porter un coup sévère à son activité.
Le HTC One Mini, en tant que variante du modèle principal, n'évite pas la sanction, ce qui, sans être catastrophique pour HTC, est loin de faire ses affaires dans un contexte devenu déjà très difficile, avec une activité au ralenti et qui ne trouve toujours pas les moyens de rebondir.
Le juge a estimé par ailleurs que HTC a conçu et lancé ce modèle en étant informé qu'il risquait une plainte pour violation de brevet. Sans surprise, le cours de HTC a subi le contre-coup de cette annonce, reculant de plus de 3,5% sur le marché boursier taiwanais.
Mais l'épée de Damoclès pèse aussi sur le HTC One et si l'appel est rejeté, le modèle emblématique du fabricant taiwanais pourrait finalement aussi être retiré
