En liste noire depuis le mois de mai, le groupe Huawei ne peut plus nouer de relations commerciales avec des entreprises high-tech US, avec des conséquences lourdes pour ses activités d'équipementier et de fabricant de smartphones (et d'autres appareils électroniques).
En quête d'une reprise des discussions avec Xi Jiping sur les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, Donald Trump a fait un premier pas en annonçant un allègement des restrictions imposées au groupe chinois.
La question de la sécurité nationale, avec la crainte d'un espionnage des communications, reste toujours très présente mais le groupe chinois peut en principe renouer ses relations commerciales et ses approvisionnements pour les composants et services non critiques et largement disponibles par ailleurs dans le monde.
Huawei P30
Cela concerne-t-il pour autant la possibilité d'accéder à l'écosystème Android et aux services mobiles de Google, présents sur ses smartphones ? Le Département du Commerce américain n'a pas donné de précisions sur ce point, relève Reuters.
Huawei indique donc être dans l'attente de clarifications de sa part, a indiqué Tim Danks, responsable des relations de partenariats du groupe chinois, et ne pas en savoir plus pour le moment.
La firme chinoise prépare une alternative (Hongmeng OS ?) dans le cas où l'accès à l'univers d'Android lui serait durablement coupé mais elle a indiqué à plusieurs reprises son attrait pour l'OS mobile de Google, très présent sur les marchés stratégiques européens où Huawei réalise le gros de ses ventes à l'international.
