Freiné de toute part par les sanctions US, le groupe Huawei est désormais touché de plein fouet par les restrictions qui l'obligent à trouver des alternatives. Le groupe chinois chinois a déjà perdu beaucoup de terrain en matière de ventes de smartphones, faute de pouvoir proposer les services mobiles de Google, mais il prépare sa riposte.
Sa propre plate-forme mobile HarmonyOS est en développement depuis plusieurs années et elle est désormais arrivée à un stade de maturation suffisant pour pouvoir être proposée dans ses smartphones.
D'après un teaser diffusé il y a peu, c'est le 2 juin que la firme annoncera la disponbilité de HarmonyOS dans les smartphones et au niveau mondial, pas seulement chinois.
L'OS mobile proposera des services mobiles alternatifs à ceux de Google sous la forme des HMS (Huawei Mobile Services) couvrant les mêmes aspects (navigation Web, recherche, messagerie, multimédia, téléchargement d'applications...).
Toute la difficulté sera d'attirer suffisamment de développeurs pour assurer la présence des applications qui comptent sur le portail Huawei App Gallery ou de disposer d'alternatives suffisamment sérieuses aux grandes applications fournies par des groupes high-tech US.
L'objectif de cette initiative reste de pouvoir rebondir en se dégageant au maximum de l'emprise des technologies américaines à tous les niveaux, logiciel comme matériel, ce qui constitue un défi de taille et de longue haleine.
La série de smartphones Huawei P50 pourrait être la première à disposer nativement de la plate-forme HarmonyOS et elle devrait donc être rapidement officialisée, en misant toujours sur ses qualités en photo mobile.
HarmonyOS n'est pas qu'un OS pour smartphones mais plutôt une plate-forme modulaire capable de couvrir différents domaines, des capteurs aux téléviseurs en passant par les systèmes de bord des véhicules.
