Myspace png Selon Associated Press, cette proposition arrive le lendemain de la condamnation d'un individu à 14 ans de prison pour avoir utilisé MySpace et avoir organisé une rencontre à caractère sexuel avec une adolescente de 11 ans résidant dans le Connecticut.

Après avoir rencontré ses pairs mardi dernier, l'avocat général Richard Blumenthal a déclaré que 10 à 20 Etats des Etats-Unis étudiaient l'application de législations similaires. " La technologie est là. La solution est financièrement applicable, facile à mettre en oeuvre. (...) Si nous pouvons envoyer un homme sur la Lune, nous pouvons vérifier l'âge des membres de ces sites Web. " a t-il déclaré.


" Rendre MySpace plus sûr "
Dans le cadre de cette proposition de loi, tout site communautaire qui ne vérifierait pas l'âge du membre qui s'inscrit et/ou ne demanderait pas l'accord parental des membres âgés de moins de 18 ans, tomberait sous le coup d'une amende de 5 000 dollars par violation de la loi. Lesdits sites auraient l'obligation de vérifier l'information auprès des parents - lesquels pouvant être contactés si nécessaire - pour s'assurer que l'inscription est permise par ces derniers.

Dans un communiqué publié par le directeur de la sécurité de MySpace, Hemanshu Nigam, la compagnie a déclaré s'engager à protéger les adolescents mais ne pense pas que cette proposition de loi est le meilleur moyen. " Nous avons engagé et nous continuerons à engager des moyens considérables pour développer des moyens efficaces pour rendre notre site plus sûr. La proposition de l'avocat général Blumenthal, même si elle part d'un bon sentiment, n'est pas la réponse adéquate. " a t-il annoncé.

Le fait est que MySpace, qui compte plus de 100 millions d'utilisateurs dans le monde, s'appuie sur les utilisateurs pour donner leur âge réel. Actuellement, le site ne permet pas l'inscription en dessous de 14 ans et pour les membres de 14 et 15 ans, ne rend accessible l'affichage de leurs profils complets qu'à la liste des amis. Affaire à suivre.