Logo ieee small Le groupe de travail IEEE 802.20 est chargé de mettre au point un système mobile voix et données capable de supporter des débits de plusieurs mégabits. Mais il a été stoppé dans sa progression vers l'établissement d'un standard en juin 2006, après un débat sur la mise en cause de l'impartialité des votants.

En effet, à cette période, le fondeur américain Qualcomm a été soupçonné de tenter d'influencer les membres en sa faveur quand l'un des votants, considéré comme un consultant indépendant, a reconnu être en fait être payé par Qualcomm.

Ce n'est pas la première affaire dans laquelle le fondeur américain est soupçonné d'avoir cherché à faire pencher la balance en sa faveur en vue d'obtenir de précieux brevets qui constituent une véritable rente à long terme.


Changer les règles pour rétablir l'équilibre
Pour limiter les luttes d'influence pour diriger le groupe de travail dans une direction donnée, dans l'espoir de faire aboutir un standard qui rapportera des dizaines de millions de dollars en droits, le groupe de travail a décidé de changer les conditions de vote.

Au lieu de suivre la règle donnant une voix à chaque membre du groupe de travail indépendamment de son attachement à une entité, université ou entreprise, c'est désormais l'entité représentative qui dispose d'une voix, quel que soit le nombre de membres représentés dans le groupe de travail.

Ce mouvement veut assainir la situation tout en assurant le calendrier prévu pour la mise à disposition de la norme 802.20. Cependant, il n'est pas sûr qu'elle voit le jour. Un autre standard mobile, dit IEEE 802.16e ( qui n'est autre que le WiMAX ) est déjà en phase de déploiement dans plusieurs pays.