Dans sa lutte contre les fausses informations, le réseau social Facebook expérimente aux États-Unis, et depuis peu en Allemagne, un dispositif présenté fin 2016. Basé sur le signalement des internautes et la vérification par les faits (fact checking) de tiers, ce dispositif sera également expérimenté en France.

Facebook-Dislike À cet effet, huit rédactions sont partenaires de Facebook : l'AFP, BFMTV, L'Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes. Lorsqu'une information soumise pour vérification sera considérée comme fausse par deux vérificateurs, elle sera alors accompagnée d'une alerte : " Contesté par des tiers. "

Dans le même temps et toujours pour la France, Google (Google News Lab) et First Draft annoncent le lancement prochain de CrossCheck qui est présenté comme " un outil de vérification collaboratif destiné à aider les citoyens à savoir à quoi et à qui se fier dans les flux des réseaux sociaux, des recherches sur Internet et des actualités. "

Également adoubée par Facebook, cette initiative bénéficie du soutien de 17 rédactions partenaires : l'AFP, BuzzFeed News, France Médias Monde, France Télévisions, Global Voices, Libération, La Provence, Les Échos, La Voix du Nord, Le Monde, Nice-Matin, Ouest-France, Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon, Rue89 Strasbourg, Storyful et StreetPress.

CrossCheck sera proposé à partir du 27 février et testé jusqu'à l'élection présidentielle. Les internautes contribueront en signalant des contenus sujets à caution par le biais de la plate-forme qui mettra également à contribution des étudiants en journalisme.

À la veille de l'élection présidentielle en France, plusieurs autorités avaient exprimé le souhait de rencontrer des responsables de Facebook, Google, YouTube et Dailymotion pour s'entretenir de la question de la diffusion de " fake news. "