Voilà qui devrait relancer le débat sur la mise en place de brouilleurs et de méthodes plus efficaces pour couper les détenus de tout accès à Internet ou aux réseaux de télécommunications.

Royal Court of Justice  L'affaire se passe en Grande-Bretagne et a même étonné le procureur qui s'est dit impressionné par le plan mis en oeuvre par un détenu.

Neil Moore, un escroc ayant participé à diverses malversations lui permettant d'empocher plus de 2 millions d'euros en usurpant l'identité d'un conseiller bancaire de Barclays auprès d'investisseurs a ainsi organisé une évasion étonnante.

Le pro de l'usurpation de l'identité a ainsi réussi à mettre la main sur un smartphone. Ce dernier lui aura permis de créer une adresse de messagerie qui ressemblait fortement à celle de la Royal Court of Justice de Londres, qui gère son cas.

Grâce à cette fausse adresse, il a envoyé plusieurs emails à l'administration pénitentiaire pour ordonner sa libération, usurpant l'identité d'un greffier. Et la technique a fonctionné, puisque le détenu a été libéré le 10 mars dernier.

C'est trois jours après sa libération seulement que l'établissement pénitencier a découvert la manoeuvre, alors que les avocats du détenu tentaient de le contacter...

Neil Moore a finalement décidé de se rendre de son propre chef pour purger sa peine, qui ne sera prononcée que le 20 avril prochain.