Et avec elle, la fin de la course aux GigaHertz. Plus symboliquement, l’arrêt des Pentium 4 arrive comme un cinglant constat d’échec pour Intel : souvenez-vous, à l’origine, le planning technologique – et marketing – de la firme de Santa Clara annonçait un processeur carburant à 4 GHz, avec en point de mire, une fréquence de 10 GHz...
Or, l’allongement des pipelines du Pentium 4 sur l’autel de la montée en fréquence n’a fait que rajouter aux déboires techniques d’Intel : dissipation thermique quasi nucléaire, consommation énergétique en hausse, rendement très moyen etc.
Ainsi, cela n’étonnera personne lorsque Intel annonce l’arrêt de la production de Pentium 4 en 2007. Les Celeron d’entrée de gamme (D335, 351, 346, 326) respireront jusqu’à fin février, tout comme les Pentium 4 524 et 521.
Les Celeron D336 et D331 auront leur Product Discontinuance Notice au mois de mai, ce qui laisse présager un arrêt définitif quelques temps après. Quant aux Pentium 4 541 qui disparaissent en avril, ils verront les P4 670, 660, 650, 640 et 630 leurs survivre quelques mois de plus.
Enfin, les Pentium D 820 mangeront les pissenlits par la racine dès février, tandis que les P4 D 935 et 915 y goûteront vers le mois de mai. Il est évident qu’Intel veut recentrer l’intégralité de ses gammes sur l’architecture Core, héritière du Pentium… 3. Toute une époque s’en va avec la fin des Pentium 4. Mais les regrettera-t-on tant que ça '
