Les premiers smartphones utilisant les processeurs mobiles Medfield du fondeur Intel débutent leur phase de commercialisation. Ils utilisent tous la plate-forme Android ( ou ses variantes ), le groupe américain ayant mis l'accent sur l'OS mobile de Google du fait de sa croissance rapide.

L'architecture x86 tente ainsi de se faire une place sur un secteur largement dominé par les processeurs ARM. Le choix d'Android est donc pertinent pour espérer gagner quelques parts de marché mais Intel n'est pas fermé à d'autres possibilités.

En particulier, le fondeur se pose en observateur de l'évolution du marché pour Windows Phone, la plate-forme mobile que Microsoft tente de relancer après l'ère Windows Mobile et alors qu'Apple et Google ont pris les rênes du secteur.

Windows Phone logo  Windows Phone fait actuellement appel à l'architecture ARM mais, de l'aveu des représentants d'Intel, il ne serait pas très compliqué de faire fonctionner Windows Phone sous x86. Et avec Windows Phone 8 qui se prépare et donc il se murmure qu'il aura beaucoup de points communs avec Windows 8, lui-même décliné en versions pour x86 et pour ARM, on peut penser qu'une telle association est plus que probable.

Encore faut-il que Windows Phone sorte des limbes et apparaisse comme une plate-forme capable de se faire une place entre Android et iOS ( la fameuse théorie du troisième écosystème vantée par Stephen Elop, CEO de Nokia, autant que par Steve Ballmer, patron de Microsoft.

Il faudra aussi que les processeurs Medfield tout juste lancés parviennent à convaincre un plus grand nombre de partenaires, et de premier plan, au-delà des premiers rapprochements.

Source : CNet