En dépit de grandes différences de tarifs entre les deux modes de connection, l'Internet à haut débit devient majoritaire outre-Atlantique, apparemment grâce à l'introduction de nouveaux services dans les offres des fournisseurs d'accès.


Des kilos aux mégas...
Selon une étude réalisée par J.D. Power and Associates pour le compte de l'association des fournisseurs d'accès à Internet américains, le mode de connexion à haut débit (que l'on appelle communément "broadband", ou large bande, aux Etats-Unis, et ce quel que soit le mode de raccordement au Réseau des Réseaux) a atteint au cours des douze derniers mois flottants 56% de parts de marché, dépassant pour la première fois les connexions bas débit, historiquement préférées outre-Atlantique en raison de leurs prix plus abordables. Il est vrai qu'en moyenne, un internaute américain s'aquitte d'une facture mensuelle de 18,45 dollars US en bas débit, alors qu'il lui en coûte 42,13 dollars US par mois en haut débit. Ce "simple au double" n'empêche visiblement pas ce dernier mode de connexion de faire son trou, en particulier quand les fournisseurs d'accès, désormais rebaptisés en "fournisseurs de services", lui associent d'autres produits, comme la téléphonie ou la télévision, voire le téléchargement de produits multimédia.


Des noms qui fleurent bon le Far West...
Pour ce qui de la satisfaction globale de la clientèle, les grands noms de l'Internet américain ne sont pas les mieux notés : sur les trois marches du podium, on trouve deux inconnus chez nous, dont WOW (WideOpenWest) à la première place, devant Road Runner (eh oui, comme dans les dessins animés...), devant Bell South. Derrière apparaissent des enseignes plus connues, telles que EarthLink, Verizon ou Qwest. Dans le domaine du bas débit, le nom d'AOL, accessoirement premier fournisseur mondial d'accès/service à Internet, apparaît encore en bonne place, mais il ne figure nulle part dans le classement du haut débit. Chez nous, ce serait plutôt le contraire.