L’internet est-il le nouveau monde '
La situation n’est pas nouvelle et déjà plusieurs études statistiques ont été réalisées dans le domaine. Certaines villes comme Zurich en sont à devoir effectuer des campagnes d’information afin de (tenter de) lutter contre la dépendance à l’internet.

Alors qu’en France, plus d’un français sur quatre se connecte quotidiennement au web, une étude statistique venant d’être menée au Canada vient confirmer que les gros utilisateurs d’internet ont une vie sociale très différente de ceux qui ne surfe jamais ou très peu.

Des caractéristiques de vie sociale très différentes
Les premières « victimes » de cette cannibalisation par l’internet sont bien évidemment les membres proches de la famille, qu’il s’agisse de conjoints ou partenaires, des enfants ou des amis. Le temps perdu avec ces membres de la famille est estimé chaque jour à environ une demi-heure, ce qui est loin d’être négligeable ramené à une semaine, un mois ou une année.

Autre caractéristique des gros navigateurs du web, leur tendance casanière : les intéressés préfèrent très souvent rester à la maison (entre autre devant leur écran) plutôt que de sortir ; de même, les activités de plein air (sports, loisirs) ont beaucoup moins la côte chez les rois du surf.

Les auteurs ont par ailleurs observé que les mordus d'Internet passent en moyenne 33 minutes de moins que les non utilisateurs à effectuer des tâches domestiques, comme s'occuper des enfants et/ou faire le ménage.

Mais selon l’étude, la caractéristique la plus frappante est celle du temps passé seul : entre un surfeur invétéré et un citoyen lambda, le différentiel d’heures passées seul est estimé chaque jour à deux heures, ce qui est énorme.

Point de sonnette d'alarme toutefois : au-delà des clichés et sans rentrer dans un débat « socialo-technologico-philosophique » sans fin, il est simplement intéressant de noter l’ampleur des modifications de mœurs induites par l’internet.