Pour mettre sur le marché les dizaines de millions d'iPhone 12 qui vont faire des heureux ces prochaines semaines, la production des smartphones tourne à plein régime depuis quelque temps déjà dans les usines chinoises.

Et pour avoir une idée de l'importance de cette production afin d'en estimer les volumes, les analystes utilisent certains indicateurs indirects. L'un d'entre eux est la mesure du taux de dioxyde d'azote, considéré comme un marqueur de l'activité industrielle.

Les analystes de Morgan Stanley étudient ainsi les chiffres fournis par des plates-formes de mesure de qualité de l'air en Chine pour réaliser des estimations de l'intensité de production.

iPhone 12 03

Ils en ont ainsi déduit que la dégradation de la qualité de l'air à Zenghzhou, surnommée iPhone City, est associée à la montée en régime de la production de l'iPhone 12.

La montée d'un pic de pollution de l'air est intervenue un mois après la période habituellement observée, ce qui semble bien correspondre au retard de production de l'iPhone lié à la crise sanitaire du coronavirus et du confinement du mois de mars.

A Shenzhen, la production aurait démarré début septembre, tout en restant en-dessous des niveaux habituellement constatés à cette période, tandis qu'à Chengdu et Chongqing, le taux de dioxyde d'azote s'est emballé ces derniers jours.

En croisant ces données avec d'autres, les analystes pourront avoir une idée des volumes d'iPhone 12 produits, même si Apple ne donnera sans doute pas d'informations lors de la présentation de son dernier trimestre fiscal, le lancement des iPhone 12 étant intervenu après sa clôture.

Source : CNBC