C'est une plainte en nom collectif ( class action ), datant initialement de 2006, qui vient de se solder par une victoire en appel d' Apple. Elle concernait les baladeurs iPod accusés d'être défectueux car capables de produire un volume sonore en sortie casque de 115 décibels.

Les plaignants accusaient les iPod de risquer de provoquer des pertes auditives et de ne pas disposer de mise en garde sur l'appareil lui-même. L'accumulation de ces éléments étayait leur argument de défectuosité des baladeurs.


Il ne s'agit pas d'un défaut
Face à ces critiques, Apple avait décidé en 2006 d'appliquer un autocollant d'avertissement sur tous ses produits et a proposé une mise à jour logicielle permettant de limiter la puissance sonore maximale de ses baladeurs. Au-delà de ces mesures correctrices, la  plainte à suivi son cours. Mais la cour d'appel vient de rejeter les arguments des plaignants, considérant qu'ils n'ont pas été démontrés.

Tout d'abord, la notion de défectuosité des iPod n'a pas été retenue. Le défaut qui leur était imputé relève de la façon dont sont utilisés les appareils et non d'une qualité qui leur manquerait. D'autre part, la législation californienne veut que les plaignants qui accusent une société de malfaçon soient directement concernés par les dommages potentiels.

Or, aucun des deux plaignants n'a démontré dans cette affaire qu'il souffrait ou avait souffert d'une perte d'audition liée à l'utilisation d'un iPod. L'honneur de l' iPod, vendu à plus de 200 millions d'exemplaires dans le monde, est sauf ( comme le cours en Bourse d' Apple ).