Avec un lanceur Simorgh de 85 tonnes, l'Iran a lancé dimanche comme attendu un satellite Zafar (Zafar 1). D'une masse de 113 kg, il était présenté comme un satellite de télédétection à vocation scientifique pour la collecte d'images en haute résolution de moins de 25 mètres.

Pour l'Iran, c'est toutefois un nouvel échec, notamment après la tentative de l'année dernière pour placer sur orbite un satellite Payam. Avec la vitesse atteinte, le lanceur Simorgh n'a pas été en mesure de placer la charge utile sur l'orbite à 530 km.

Le satellite Zafar aurait atteint " 90 % de sa trajectoire " et a fini dans l'océan Indien. Ministre iranien des Télécommunications, Mohammad Javad Azari Jahromi a reconnu un échec en comparant celui-ci à d'autres échecs de projets scientifiques et de lancements américains.

" Mais nous sommes inarrêtables ! Nous avons d'autres grands satellites iraniens à venir ", a-t-il ajouté sur Twitter. Un autre satellite Zafar (Zafar 2) pourrait être envoyé en orbite en juin.

Pour les États-Unis, les tentatives de l'Iran avec des lanceurs spatiaux servent à couvrir des technologies proches de celles de missiles balistiques et pouvant emporter des armes nucléaires.