Dans deux usines désaffectées, les autorités iraniennes ont saisi près d'un millier de machines utilisées pour miner des bitcoins. Selon Reuters, des fermes à bitcoins ont été identifiées dans la région de Yazd au centre du pays après un pic de consommation électrique.
D'après un porte-parole du ministère de l'énergie iranien qui s'est exprimé dans un média local, la consommation électrique du pays avait augmenté de 7 % en juin et le minage de cryptomonnaies en serait la cause. Il avance que le minage de chaque bitcoin équivaut à la consommation annuelle de 24 foyers pendant un an.
Reuters précise en outre qu'en 2018, la banque centrale d'Iran a interdit aux banques du pays de réaliser des transactions avec des cryptomonnaies, dont le Bitcoin, pour des raisons de blanchiment d'argent.
Pour autant, des médias ont rapporté l'existence d'un site de minage de bitcoins localisé dans le désert en dehors de la capitale Téhéran, et l'attrait de l'Iran pour des mineurs de cryptomonnaies chinois à cause du faible coût de l'électricité subventionnée par l'État.
Selon Digiconomist, la consommation annuelle pour le Bitcoin est actuellement estimée à 69,8 TWh. À titre de comparaison, la consommation brute d'électricité en France métropolitaine a atteint 478 TWh en 2018 (RTE).
L'aspect énergivore du Bitcoin est en rapport avec la puissance de calcul nécessaire pour le calcul de la preuve cryptographique et la nature décentralisée de sa technologie blockchain afin de valider des blocs de transactions.
