De plus en plus de grandes villes à travers le monde envisagent de s'équiper prochainement de trains à grande vitesse par lévitation magnétique, une technologie maitrisée actuellement par la Chine et le Japon.

maglev  Le Japon s'est déjà dit intéressé par l'exportation de son Maglev qui proposera prochainement des trajets à 500 km/h entre Tokyo, Nagoya et Osaka. Une vitesse qui permettrait de relancer la compétitivité du train aux USA et ses longs parcours auxquels les utilisateurs préfèrent l'avion.

Pour exemple, la distance séparant Washington DC à New York se fait actuellement en trois heures à bord de l'Acela Express, un temps ramené à 1 heure seulement avec le Maglev.

Mais si le Japon souhaite vendre son train à grande vitesse, l'archipel n'en profite pour autant pas totalement puisque les lignes à grande vitesse sont encore en construction et ne devraient pas permettre de raccorder Tokyo à Nagoya avant 2027 et Osaka en 2045.

Le Maglev se veut en effet gourmand à la fois en budget, et en temps puisqu'il lui faut une ligne spécifique assez particulière, incompatible avec les voies ferrées existantes. Sa conception, qui repose par une lévitation magnétique pour se dédouaner des frottements de roues et lui permettre de gagner en vitesse de déplacement est aussi très couteuse, le projet japonais étant évalué à plus de 112 milliards de dollars. Dans cette optique et compte tenu de l'évolution de la démographie en baisse du Japon, le Maglev pourrait ne plus être rentable ni même utile d'ici 2045.

Ceci explique également sans doute pourquoi le Japon souhaite vendre sa technologie aux USA. Pour autant, les budgets nécessaires restent non négociables, et le projet pourrait se révéler trop cher, même pour les États-Unis.

Source : The Verge