212 millions de titres (extraits, titres intégraux ou associés à une vidéo) ont ainsi été téléchargés sur des téléphones mobiles entre janvier et juin générant une recette de 31,86 milliards de yens (203 millions d’euros). Un titre revenant à 150 yens (95 centimes). Les ventes de musique sur mobiles ont progressé de 26% en volume et de 43% en valeur entre 2006 et 2007.
En comparaison, les résultats de janvier à juin pour les téléchargements sur ordinateurs à partir d’une boutique en ligne type iTunes sont plus maigres. On parle de 676 000 albums vendus (+24%) et de 13,8 millions de titres à l’unité (+19%) soit un montant total équivalent à 2,69 milliards de yens, ce qui est bien mais représente douze fois moins que les téléchargements sur mobiles.
Les japonais préfèrent les mobiles
Mais pourquoi les téléphones mobiles prennent peu à peu la place des baladeurs audio-vidéo numériques dans le cœur des japonais? Il faut dire que la majorité des mobiles vendus actuellement au Japon sont 3G voir 3,5G et offrent également un emplacement pour les cartes mémoire amovibles. Moins encombrants, et pratiques, ils confèrent une plus grande liberté aux utilisateurs qui ne sont pas tous propriétaires d’ordinateurs. Par ailleurs, si ces « joujoux » sont les préférés des nippons, c’est également dû au fait qu’ils offrent plus de fonctions qu’un baladeur MP3. En effet, outre l’écoute de la musique, et le visionnage de vidéos, ils proposent également le téléchargement de titres n’importe où, n’importe quand. Sans oublier, accessoirement, la fonction téléphone, bien entendu.
Mais ce n’est pas tout, d’après un vendeur de l’hypermarché de l’électronique Bic Camera au centre de Tokyo, la nette préférence des japonais en faveur des mobiles s’expliquerait par " l'absence de nouveautés révolutionnaires dans l'univers des baladeurs durant l'année écoulée"
