Aux yeux des pays étrangers, l'Europe se montre comme un marché dans lequel les jeux grand public axés sur des parties occasionnelles connaissent un certain succès. Cela se ressent surtout avec les tops des charts qui arborent actuellement des titres tels que Wii Fit (accéder au test) où encore Mario Kart Wii (accéder au test) sur le podium consoles, sans parler des nombreuses semaines (années ?) de règne de la fameuse série des Sims sur PC.

S'exprimant auprès de Forbes, le PDG de Crytek, Cevat Yerli, a fait cas de son point de vue en ce qui concerne le marché européen, estimant que les jeux « casual » y sont mieux accueillis que les productions plus orientées sur l'action.


Le grand public trompe l'idée perçue ?
Le créateur de Crysis (accéder au test) estime que les consommateurs européens préfèrent les jeux de course et de football aux titres résolument orientés action, aventure, ainsi que les FPS. A ce sujet, il a précisé que les européens voient les jeux de tir comme le « mal », en approfondissant « les armes et le sang ne se vendent pas bien en Europe parce que les Européens aiment les jeux courts, soit-disant occasionnels, plutôt que les histoires épiques de longue haleine qui maintiennent les joueurs sur leurs consoles pendant plusieurs heures d'affilée ».

Yerli estime donc que les joueurs européens ont changé leur mode de vie, préférant s'adonner à leurs titres favoris dans les transports en commun, sur le chemin de leur travail, etc. Il ajoute également que les consoles de la génération précédente se vendent toujours très bien et cela se vérifie avec pas moins de 47% des parts de marché hardware pour la PS2 en 2007, selon les chiffres de l'institut International development Group. En comparaison, la DS a recueilli 25%, contre 7% pour la Wii, et 5% pour la Xbox 360.

Malgré tout, les gros joueurs sont tout de même bien présents en Europe avec une moyenne d'heures de jeu assez importante sur l'échantillon étudié par l'ISFE. On estime donc que le grand public attiré par les dernières consoles de Nintendo semblent quelque peu biaiser l'idée perçue des consommateurs de jeux vidéo en Europe.
Source : Forbes