Les médecins commencent à s'intéresser de près aux joueurs pathologiques.

Entre jouer de temps en temps et ne vivre qu'à travers ses jeux vidéo, il y a un fossé, fossé que certaines personnes franchissent malheureusement. Ils sont alors considérés, par les médecins, comme des cas pathologiques.

Ut 2007

Ce qui caractérise, en général, ces joueurs malades :

  • L'agressivité ;
  • La coupure des liens sociaux ;
  • Une perte de repères temporels ;
  • Des désordres alimentaires ;

A ne confondre avec celui qui fera occasionnellement une nuit blanche, lors de l'acquisition du dernier jeu vidéo, ou avec celui qui fera quelques interminables LAN entre amis, au cours des vacances ou d'un week-end prolongé.

A ce sujet, une réunion, organisée par le Club européen de la santé, s'est tenue à Paris. Elle devait permettre aux médécins de se rencontrer et de discuter des cas observés.

Le profil-type du joueur pathologique a d'ailleurs été défini par le Centre de soin et d'accompagnement des pratiques addictives de l'hôpital Marmottan à Paris, ayant ouvert ses services aux joueurs accrocs depuis 2002. Il s'occupe d'une trentaine de cas chaque année.

  • Homme ;
  • 18-21 ans ;
  • Issu d'un milieu aisé :
  • Relations difficiles, voire aucune, avec son père ;
  • Utilise le jeu vidéo de façon addictive depuis un événement personnel ;
  • Utilise principalement des jeux en ligne de type RPG, FPS ou MMORPG ;

Marc Valleur, chef de service à l'hôpital Marmottan, a déclaré : " Toutes les formes d'addiction, et celle aux jeux vidéo ne fait pas exception, proviennent de la rencontre entre un individu, un produit et un contexte socio-culturel. "

Ajoutant ceci : " Il ne faut pas oublier le rôle cathartique du jeu. La violence y est sans doute aussi normale que la présence de cadavres dans un roman policier. "

Il va falloir que je raccourcisse un peu mes parties de Serioum Sam 2 ;-)
Source : 01net