En Californie, un homme de 18 ans poursuivi pour avoir tué un cycliste avec sa voiture a vu les charges évoluer au cours de son procès à cause des preuves laissées sur son compte Twitter.

Cody Hall avait renversé un cycliste alors qu’il était au volant de sa voiture et qu’il roulait à une vitesse excessive le mois dernier. Un accident qui s’est transformé en meurtre avec préméditation après que le procureur a analysé le compte Twitter de l’auteur et découvert que le jour du drame, celui-ci avait laissé des messages du type " Come on a death ride with me "et partagé qu’il roulait à plus de 225 km/h en indiquant " drive fast live young".

La situation est assez exceptionnelle, il est rare que les accusations prennent ce type d’activités sur les réseaux sociaux en considération, principalement ces déclarations n’étant pas explicitement des formes de menaces envers une personne en particulier ni une réelle description d’une intention de tuer. Des propos qui partagent des infractions, mais qui n’ont techniquement pas être pu constatés par les forces de l’ordre au moment de leur rédaction, si ce n’est le jour de l’accident.

La cour de justice a cependant considéré les tweets au même titre que des lettres manuscrites. Que le contexte soit approprié est une autre question plus discutable. D’ailleurs, beaucoup voient ici une nouvelle façon pour le gouvernement et la justice de surveiller les citoyens, mais également d’enfreindre leur liberté d’expression.

En outre, cette considération des tweets dans le jugement ouvre la voie à d’autres affaires, et les publications et autres activités en lignes deviennent chaque jour de nouveaux indices, de nouvelles preuves permettant d’inculper ou de disculper les individus.

Source : The Verge