Virus
Mais la firme russe a simultanément rassuré les propriétaires des 100 millions de iPod vendus dans le monde en précisant que ce virus appelé Podloso n’était pas vraiment nuisible. A cet effet, le modus operandi du code malicieux est assez étrange : Podloso ne sera activé que si Linux est installé sur le iPod.

Ensuite, un second paramètre doit être présent : l’utilisateur doit lui-même – consciemment ou inconsciemment – télécharger le virus sur son baladeur. « Le virus ne peut s’exécuter de lui-même », a précisé Kaspersky Lab.


Virus ou proof of concept '
Or, une fois activé, Podloso va scanner le disque dur du iPod et infecter tous les fichiers exécutables (en « .exe »). Toute tentative d’ouverture de ces fichiers fera apparaître un message à l’humour douteux : « Vous êtes victime d’Oslo, le 1er virus pour plateforme iPodLinux. »

Et Kaspersky d’arguer : « Podloso est un exemple typique de preuve de concept (proof of concept). Ces codes malicieux sont créés pour montrer qu’il est possible d’infecter telles ou telles plates-formes (…) Podloso n’est pas dangereux et ne représente pas vraiment une menace. Ce qu’il montre c’est tout simplement qu’il est possible de créer des programmes malicieux pour de tels appareils. »

Par ailleurs, on se souvient de RavMonE, virus qui avait défrayé la chronique en octobre dernier et qui avait une spécificité assez originale : utilisant un iPod comme simple véhicule ou vecteur, RavMonE ne s’attaquait qu’aux systèmes Windows.
Source : Cnet