Pour la énième fois, un éditeur de solutions de sécurité pointe du doigt un trop grand nombre d'utilisateurs qui ont tendance a choisir des mots de passe bien peu robustes. Pour les percer à jour, nul besoin d'une méthode sophistiquée.

Réalisée par O+K Research pour Kaspersky Lab, une étude menée dans 25 pays auprès de 11 000 internautes révèle que nombre d'entre eux n'ont pour ainsi dire quasiment aucune protection pour leurs comptes.

Pour 17 % d'entre eux, le choix se porte sur leur date de naissance tandis que 10 % optent pour un deuxième prénom et 9 % pour le nom d'un animal familier. Des mots de passe simples à casser, sans compter des informations glanées sur les réseaux sociaux qui peuvent mettre la puce à l'oreille.

Pour 8 % des interrogés, 123456 ou une combinaison similaire a toujours la cote. Et pour 5 %, le choix se porte sur l'expression mot de passe ( ou password ).

L'étude note toutefois de fortes disparités en fonction des régions géographiques. Ainsi, la pédagogie de la sécurité semble mieux passer en Europe occidentale avec des erreurs grossières évitées dans le choix du mot de passe. C'est beaucoup moins vrai pour la zone Asie-Pacifique.

D'après les résultats de l'enquête, 31 % des interrogés n'utilisent par ailleurs qu'un ou deux mots de passe pour l'ensemble de leurs comptes.

Cadenas