C'était déjà plus ou mois le cas mais de manière plus formelle, Kim Dotcom annonce son intention de se lancer en politique. Il escompte ainsi créer son propre parti politique en Nouvelle-Zélande. Un lancement officiel est programmé pour le 20 janvier 2014.

Cette date n'est pas choisie au hasard. Elle coïncide avec le deuxième anniversaire du raid policier dans la demeure de Kim Dotcom près de Auckland. Une intervention musclée faisant suite à des accusations selon lesquelles l'homme est à la tête d'un groupe qui aurait amassé 175 millions de dollars en copiant et distribuant illégalement des œuvres protégées via MegaUpload.

De double nationalité allemande et finlandaise, Kim Dotcom n'est pas citoyen de Nouvelle-Zélande et ne pourra pas être élu au Parlement. À TorrentFreak, il a confié que rien ne l'empêche pour autant d'être le président d'un nouveau parti politique et de présenter des candidats.

L'objectif est les élections de novembre 2014 face au Premier ministre actuel John Key. Ce dernier voit dans l'initiative de Kim Dotcom une manœuvre afin de lutter contre la demande d'extradition aux États-Unis où il encourt une peine de vingt ans de prison.

Le futur parti politique de Kim Dotcom n'a pour l'instant pas de nom ni de programme clairement défini si ce n'est le souhait exprimé de faire de la Nouvelle-Zélande un acteur majeur de l'économie Internet.

Sur son compte Twitter, Kim Dotcom a toutefois déjà fait une promesse de campagne : donner aux Néo-Zélandais un nouveau câble sous-marin, un prix juste pour l'accès à Internet et supprimer les limitations sur les volumes de données échangées.

John Key a trouvé un nom à ce parti politique : " No Hope " pour sans espoir.