Dans l'affaire MegaUpload, la justice a autorisé Kim Dotcom à poursuivre les services de renseignement de Nouvelle-Zélande pour surveillance illégale.

Ayant pris connaissance de documents juridiques, The New Zealand Herald rapporte que Kim Dotcom et ses acolytes de feu MegaUpload réclament des dommages-intérêts à hauteur de 6 millions de dollars néo-zélandais, soit près de 3,7 millions d'euros.

Dotcom-mansion Au problème des écoutes à l'époque illicites - et pour lesquelles le Premier ministre de Nouvelle-Zélande a déjà présenté ses excuses - viennent notamment se greffer des allégations selon lesquelles le raid policier dans le manoir de Kim Dotcom près de Auckland était illégal et inutilement violent.

Ce raid spectaculaire a été conduit à la demande du FBI lors de la fermeture de MegaUpload en janvier 2012. Les avocats de Kim Dotcom estiment que le raid a été brutal pour les personnes présentes et a causé des dommages pour la propriété alors qu'il n'y avait pas de menace.

Ils déclarent également que la police a saisi une quantité excessive de biens dont des routeurs et du matériel réseau mais également des bijoux appartenant à la femme de Kim Dotcom et celle de Bram van der Kolk.

Avec Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk, Kim Dotcom est sous la menace d'une extradition vers les États-Unis. Il est accusé d'avoir été à la tête d'un groupe qui aurait amassé 175 millions de dollars en copiant et distribuant illégalement des œuvres protégées via MegaUpload.