Konami - logo (Small) Elle s'appelle Yoko Sekiguchi, elle a 36 ans, et travaille chez Konami Digital Entertainment, au Japon. Grâce à elle, la franchise Winning Eleven, plus connue chez nous sous le nom de Pro Evolution Soccer, ou PES, peut se doter de licences de joueurs et clubs étrangers, car elle les négocie. En octobre dernier, elle est partie en congé maternité pour revenir à son poste en avril 2009. Elle a malheureusement été accueillie par une rétrogradation due à la "charge" causée par l'éducation de son enfant et le travail. Résultat, son salaire mensuel s'est vu amputé de 200 000 yens, soit près de 1500€.


Travail ou marmaille, il faut choisir
Mme Sekiguchi n'a évidemment pas apprécié ce qu'elle estime être une insulte envers les femmes ayant décidé de porter un enfant au Japon.

"C'est de la discrimination visant les salariées qui choisissent de prendre un congé maternité."

Cette femme ne s'en est pas tenue à cette unique déclaration, puisqu'elle a choisi de poursuivre Konami en justice, demandant 33 millions de yens de dommages et intérêts (plus de 240 000€).

"J'ai décidé d'intenter une action en justice, parce que les autres employées connaissent le même type de traitement."

Et nous savons malheureusement que le Japon n'encourage pas une femme à disposer d'un travail en plus d'un enfant.

Source : Sankei